A propos

En novembre 2003, le comité directeur national rendait public le « Cadre stratégique pour favoriser l’immigration au sein des communautés francophones en situation minoritaire » dans lequel il présentait les objectifs axés sur :

  • La croissance du nombre d’immigrants d’expression française,
  • L’amélioration de la capacité d’accueil des immigrants d’expression française
  • L’amélioration de l’intégration économique et socio-culturelle des immigrants d’expression française
  • La régionalisation de l’immigration en dehors des grands centres

Chaque communauté francophone devait alors s’organiser, en tenant compte de ses spécificités et réalités et en se dotant de structures adéquates pour y parvenir, afin de mettre en application cette politique nationale.

En Alberta, une structure similaire à la structure nationale, à savoir un sous-comité directeur pour l’Alberta a été mis en place. Le sous-comité directeur comprenait des représentants du gouvernement fédéral, du gouvernement provincial et du secteur communautaire. Il était coprésidé par un représentant de Citoyenneté et Immigration Canada (Région des Prairies et Territoires du Nord-Ouest) et un représentant communautaire.

En novembre 2004, après une rencontre entre différents intervenants communautaires il fut décidé de mettre sur pied le comité stratégique du secteur immigration, un comité consultatif de l’ACFA, qui se voulait plus inclusif, spécialement quant à la représentativité des communautés ethnoculturelles, des régions ainsi que des organismes intervenant directement auprès de la clientèle immigrante.

Le comité stratégique proposait des stratégies globales en vue du succès de l’immigration francophone en Alberta. Et c’est dans ce cadre qu’il a recommandé l’élaboration d’une stratégie communautaire d’ensemble qui donnera naissance au Réseau en Immigration Francophone de l’Alberta (RIFA)

Initialement sous la responsabilité du Conseil d’administration provincial de l’ACFA, le RIFA a évolué en une structure plus autonome pour donner plus de place aux membres vis -à- vis de l’ACFA. Ce virage, intervenu en 2018, était le résultat d’une évaluation externe qui a donné des pistes d’efficacité dont un changement du modèle de gouvernance.